Après un tour dans
le coin salon, je vous propose un petit tour vers le coin cuisine.
Je vous le dis tout de suite,
la cuisine et moi ça n’a jamais été une grande histoire d’amour. J’ai toujours
eu la chance de vivre avec des hommes qui aiment cuisiner … autant vous dire
que je me suis toujours déchargée sur leur talent culinaire pour fuir les
fourneaux. Le problème c’est que mon « homme » est en déplacement
toute la semaine, alors je suis bien obligée de nourrir mes enfants avec autre
chose que des plats tout préparés. On a notamment investi dans un robot de
cuisine, dernière génération, mais après la journée de travail, j’ai quand même
beaucoup de mal à me dire qu’il va falloir cuisiner. Je prends plus le temps
quand je suis en vacances.
Je crois que le plus
dur est déjà de savoir quoi cuisiner, je pense que si on sait ce qu’on veut
faire, le repas est déjà à moitié préparé.
Bref, selon moi, que
ce qui me manque avant tout, c’est le temps … oh la mauvaise excuse !!! …
Je crois que les journées ne sont jamais assez longues. Quand je sors du boulot
je pense à toutes les choses que je vais pouvoir faire en rentrant, ces choses pour
moi : mon bricolage, mon blog, mes photos. Mais voilà, il faut aller chercher
les enfants, préparer le repas, débarrasser, ranger, nettoyer, coucher la plus
petite, lui préparer ses affaires pour le lendemain … et il est déjà 21h,
et je n’ai rien pu faire, pour moi, juste pour moi. Et encore je me suis
calmée. Après ma séparation, je me fixais des contraintes permanentes, pour
montrer que je gérais, que j’étais irréprochable en tant que maman célibataire,
que ma maison était impeccable. Petit à petit, j’ai arrêté de me mettre la
pression. J’arrive maintenant à aller me coucher avec une casserole dans l’évier,
avec le balai qui n’est pas passé ou les coussins du canapé mal rangés. Par contre,
j’avoue que lorsque mes parents viennent, si je suis seule avec les enfants, je
fais attention à ce que la maison soit bien ordonnée, parce que je veux qu’ils
voient que je me débrouille très bien … et oui à 40 ans passés j’ai encore
besoin de me prouver des choses et à mes parents aussi.
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